Ce département connaît plusieurs appellations selon le système de coopération international qu’il a avec ses partenaires :
- Département de littératures et sciences du langage
- Département de langue et littérature françaises
- Département d’études françaises
- Département de sens et formes du langage
Faisant du langage sa raison d’être, le département de lettres modernes développe des atouts en analyse du discours, en études littéraires (théories et critiques, littératures du sud et du nord) et en étude des langues africaines. Il entend susciter des émules en création poétique qui intègre les préoccupations actuelles en recherche linguistique.
En tant qu’étude des « sens et des formes », les lettres modernes se manifestent chez les chercheurs qui rencontrent le langage de communication et d’influence, de production et de maintien des systèmes de croyance, de construction de la personnalité, etc. Ailleurs, elles triomphent chez ceux qui étudient comment manier le langage à des fins d’information, de persuasion ou de séduction. Enfin, les études de lettres modernes sont devenues indispensables aujourd’hui aux formateurs travaillant en didactique de la langue, maternelle ou étrangère.
Le but ultime de la formation en lettres modernes est d’amener l’apprenant à :
- Être capable de parler, d’écrire et de prendre des notes en un français correct
rendre vivant l’acte de parole, se sentir jugé sur sa capacité de maîtriser l’expression orale ; - Faire preuve d’une aptitude à rédiger une correspondance officielle, à faire un exposé ordonné ou une synthèse ;
- Se découvrir des talents en création littéraire, des aptitudes à la recherche dans les domaines de sa compétence ;
- Être capable de gérer une situation de communication interpersonnelle, tant dans une administration que dans une entreprise.
A l’issue de la formation, l’intéressé peut prétendre aux débouchées suivantes :
- Professionnel travaillant pour son propre compte, dans un cabinet d’expertise pour tout acte langagier en français ;
- Conseil en expression écrite et orale ayant pour rôle de corriger les écarts langagiers, les incorrections, les barbarismes et les pléonasmes familiers qui fourmillent les productions de la presse écrite, radiophonique, télévisuelle et bien d’autres (affiches, textes publicitaires, inscriptions publiques diverses…) ;
- Assistant (administratif) chargé de rédaction de discours officiels, de comptes rendus, de rapports ou tout autre écrit professionnel ;
- Porte parole chargé de relations publiques ;
- Enseignant, journaliste, traducteur, gestionnaire de projets de développement, etc.
Cursus et profil de formation
• Recrutement
L’entrée en première année est ouverte aux titulaires d’un baccalauréat (série lettres) ou un diplôme équivalent. Une Commission reçoit les dossiers de candidature, procède à leur validation en vérifiant l’authenticité des pièces, puis publie la liste des candidats autorisés à s’inscrire. Pour les niveaux Master (bac+4 et bac+5), les candidats subissent un test composé de trois épreuves : l’épreuve de spécialité (linguistique ou littérature, coefficient 2), la dissertation (coef.1) et le dialogue (coef.2).
• Parcours
La formation en lettres modernes se déroule sur six semestres (soit 180 crédits minimum à valider) pour obtenir la licence. Le Master se décline en 4 semestres : deux stages (dans une entreprise, une ONG, un Service administratif, un Centre de recherche, etc.) sont prévus à l’issue desquels l’étudiant rédige un rapport de stage de 80 pages (pour les professionnels) ou un mémoire de recherche. Le doctorat est régi quant à lui par des textes rigoureux qui obligent le doctorant à finir sa thèse en 3 ans maximum.
Modalités d’examen : Contrôle continu.